Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 02:52
Au soir des élections, j'ai écouté les résultats.

Impossible d'échapper aux politiciens qui pérorent.

Je ne suis pas un homme de gauche, mais j'ai retenu toutefois, quelques éléments de discussion.

L'un des seuls à évoquer la crise des hôpitaux fut Bertrand Delanoë.

Ce sujet fut fort absent du débat régional.

Or le maillage territorial en matière de Santé, touche de près la Région et le Département.

J'ai regretté que ni Xavier Bertrand ni Christine Lagarde n'ait relevé le propos. Ils ont éludé ce point.
Pourtant Xavier Bertrand ne peut l'ignorer car il me semble que l'hôpital de sa Ville (St Quentin en 02) comme quasi tous les hôpitaux de Picardie, est en déficit.

J'ai ouï Mme Bachelot qui s'est érigée en défendeur de sa loi.

Pourtant beaucoup d'éléments sont bancaux.

La concentration des hôpitaux et des structures sanitaires en général, ne sont pas source d'économie.
De plus, la T2A étant la même partout, je ne vois pas en quoi cela serait matière à permettre des économies que du contraire :
Les frais de transports vont croitre.
La déshumanisation des soins aussi car on va créer de vastes usines à gaz.
Si l'on s'en réfère aux textes, les patients seront traités dans ces centres dit 'de pointe' et transférés pour les suites dans les hôpitaux de proximité. 
Quant est-il de la continuité des soins.
Qui mieux que celui qui a généré l'acte, est apte à donner la surveillance adéquate.
Qui doit assurer les consultations post opératoires si ce n'est le praticien responsable.

La surveillance post thérapeutique est élément des plus importants.
Lorsque le problème survient, le patient attend surtout que ce soit celui en qui il a mis sa confiance qui le prenne en charge;
On va morceler les soins, on va générer de plus en plus de problèmes médico-légaux;
La confiance en la médecine va encore être émoussée.

Mme Bachelot a parlé de 25000 postes créés. Certainement pas des soignants mais plutôt des Administratifs au rang des quels je compte les cadres infirmiers qui non de soignant que l'étiquette.
Et combien de poste va-t-on supprimer maintenant (déjà 3500 à l'AP-HP, 150 à Amiens, et combien d'autres ailleurs) : économie, économie.

Jadis on disait que la Santé n'a pas de prix ...

Cette loi " Bachelot ", j'ai envie de l'appeler, en parodiant le Général de Gaulle, "LE MACHIN"

Alchir 
Partager cet article
Repost0
21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 00:00
En France, dans la nouvelle gouvernance, l'hôpital est sous la coupe d'un directeur administratif.
Le Président de la CME est plus ou moins, le directeur adjoint.

Dans beaucoup de pays, l'hôpital est dirigé par un Directeur médical, assisté d'un directeur administratif.

L'adoption de ce modèle nous rapprocherait des considérations de la Cour des Comptes

L’organisation des soins à l’hôpital répond prioritairement à un objectif médical : d’elle dépend la performance des soins et c’est d’abord en termes de qualité et de sécurité que se mesurent ses progrès éventuels.

L'Administration est-elle prête, en France, à abandonner ses prérogtives exhorbitantes ?

Ne serait-il pas temps de remettre le patient au coeur de nos préoccupations et d'intégrer le concept d'économie dans un cadre plus général ?

La rentabilité de l'hôpital et des institution de soins ne peut se faire qu'au dépens des comptes de la Secu.

La réflexion doit être globale ou ne sera pas;

Alchir


 
Partager cet article
Repost0
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 00:35

On ne peut y échapper.

Il ne se passe pas un moment sans qu'on entende les discours de propagande électorale.

L'UMP n'y échappe pas (je ne vois d'ailleurs pas pourquoi elle ferait autrement)

J'entends comme argument électoral

" danger ! voter à gauche, c'est accroître l'administration et donc augmenter les impôts "

Mon allergie administrative s'y retrouve et je suis prêt à adhérer.

Un minimum d'Administration est indispensable pour la bonne gestion de l'Etat;
Trop d'Administration tue car elle s'auto entretient, sa péathore non seulement n'est pas productive mais elle peut même devenir contre productive car elle est financée par nos impôts dont l'excès nous appauvrit sans être utile

Réduire l'Administration ou en tout cas, l'excès d'Administration ne peut être que profitable.

Le Président Sarkosi et l'UMP s'y étaient attaché, je pense.

Au niveau de la Santé et des hôpitaux, que constate-t-on ?

Une amplification sans mesure de ce poste.

L'Administration était là au départ, pour aider les soignants à soigner mieux.
Elle est maintenant devenu le centre d'une cosmogonie, astre flamboyant autour duquel tout doit tourner, guide lumineux de la bonne pratique des soins et de leur gestion.
Omniscient, omnipotent, omniprésent.
Elle se multiplie pour rationaliser et faire des économies

Je ne retrouve plus là, le credo de la majorité présidentielle.

Trois solutions pour l'expliquer :

   - les cadres supérieurs de l'Administration sont des bénévoles qui se mettent au service de l'Etat pour faire et lui faire faire des économies

   - les politiques ne sont plus maîtres de l'Administration qui vit dans une sorte de régime d'autarcie

   - l'ultra libéralisme nous a envahi. On fait des économies et de la gestion d'intérêts.

Il faut être conscient que ces économies auront une incidence sur la Santé.

Quand les politiques oseront-ils dire la Vérité sur les choix à faire :

Soit on fait des économies et l'on soignera moins et moins bien, soit il faudra payer plus pour garder un niveau de qualité constant

On ne pourra mettre constamment les médecins et les soignants sous pression pour faire d'impossible économies à qualité constante.

Qui aura cette audace et cette honnêteté ?


Alchir 
Partager cet article
Repost0
19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 07:40
La rumeur, toujours le rumeur.

Un nouveau bruit de couloir est apparu : un nouvel orthopédiste ?

De surcroit, à l'instigation potentielle d'un collègue chirurgien.

Qu'il faille du sang neuf, ne fait aucun doute.

Il serait choquant toutefois que ceci se passe totalement sans que l'équipe ne soit mise au courant.
Car il ne faut pas négliger la notion d'équipe.
L'hôpital devrait apporter cette notion de collégialité sans quoi, rien ne nous distinguerait de la clinique, hormis les honoraires et la rigidité de fonctionnement.
L'organisation de la garde, le partage du travail sont des éléments importants qui imposent une forme de " sympathie ".
Se connaître et s'apprécier sont des pré requis.

Je passe sur le rôle possible d'un collègue qui ne renverrait à l'adage de 
Saint-François D’assise.
Le coeur du problème renverrait au rôle du médecin dans la nouvelle gouvernance : une serpillère ?
Mais enfin, il ne s'agit peut être que d'un bruit de couloir non fondé ? 
Le passé a montré qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Dans notre cas, c'était plutôt les soins palliatifs : on " vit avec ".
Gérer, c'est aussi anticiper.

Néanmoins, dans le contexte actuel de réduction des lits et de restructuration, je m'interroge sur un candidat qui accepterait de s'engager dans un galère qui menace de prendre l'eau.
Soit il n'a aucune ambition, soit il recherche un coin peinard.
Dans le premier cas, je serais déçu, ce n'est pas franchement un profil du chirurgien.
Dans le second cas, il sera déçu car nous travaillons plus qu'on ne veut bien le croire mais ce sera dans des conditions encore plus pénibles si le projet administratif voit effectivement le jour.
Ce qui n'est pas encore fait.

Et s'il se fait, je ne suis pas persuadé que nous aurons la capacité de tenir longtemps comme ça.

L'expérience de 1998 qui avait déjà essayé de réduire les lits, a bien montré l'inanité d'u projet aussi saugrenu.

Alchir

Partager cet article
Repost0
19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 01:04
A la veille de dévoiler les résultats de l'audit " Sanesco ", il était intéressant de se pencher sur les considérations émises par la Cour des Comptes sur les problèmes de l'hôpital et de son financement.

Cette haute juridiction soulève des points qui perturbent l'esprit quant aux restructurations hospitalières et les instruments dont on se sert pour les lettre en place.

Je reproduis ci dessous les préambules de deux chapitres importants.

Nous aurons l'occasion d'y revenir et de les analyser plus amplement.

Ils donnent néanmoins déjà, matière à réflexions et incitation à s'y plonger plus avant. 
Les points importants à mes yeux ont été surlignés en italique et caractères gras

Alchir


Rapports sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale - Septembre 2009

LORGANISATION DE LHOPITAL

L’organisation des soins à l’hôpital répond prioritairement à un objectif médical : d’elle dépend la performance des soins et c’est d’abord en termes de qualité et de sécurité que se mesurent ses progrès éventuels.

Mais c’est aussi un facteur d’efficience économique et la politique hospitalière des années 2000 s’est située sur ce plan quand elle a fait de l’organisation interne de l’hôpital un des axes de son déploiement. Pour atteindre une meilleure efficience médico-économique, elle a, à partir de 2003 et notamment par voie d’ordonnances en 2005, modifié les structures de pilotage des hôpitaux et leur chaîne de décision et de gestion, du conseil d’administration jusqu’aux unités cliniques. Elle avait l’ambition de rendre l’ensemble plus adaptable, moins balkanisé, et de responsabiliser les médecins sur l’avenir économique du système. Elle a aussi beaucoup compté sur les vertus rationalisatrices du « signal tarifaire » (T2A) et misé sur un double lien : d’une part, entre le médical et l’économique, d’autre part entre les deux acceptions de l’organisation, organisation de la production de soins, organisation structurelle des établissements.

Pour comprendre la formation des coûts et les difficultés auxquelles les hôpitaux sont confrontés, les juridictions financières ont ainsi examiné comment les moyens qui leur sont alloués sont répartis dans les établissements. Au terme de cet examen, le constat des disparités au sein de l’hôpital et d’un hôpital à l’autre pour des services de même nature (I) conduit à s’interroger sur les voies possibles d’amélioration de l’organisation des soins (II), la réforme de la gouvernance prévue par l’ordonnance de 2005 devant y contribuer (III).

 

 

LA MISE EN ŒUVRE DE LA T2A : BILAN A MI PARCOURS

Dans une précédente insertion consacrée « au pilotage de la politique hospitalière », la Cour avait souligné que la T2A était devenue, dès sa première année de déploiement, « une donnée majeure de la gestion des établissements de santé », mais que sa finalisation prévue pour 2012 nécessitait d’importantes améliorations relatives à la définition même des tarifs et des missions d’intérêt général ainsi qu’un effort de clarification du scénario de convergence des tarifs entre secteurs public et privé.

Depuis lors, peu de travaux d’évaluation de la réforme ont été réalisés. A partir de l’information disponible, surabondante dans certains cas mais souvent imprécise ou inexacte, la Cour a cherché à dresser un bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de la T2A au niveau national.

A ce stade, deux constats peuvent être faits : la T2A est devenue un dispositif opaque pour les gestionnaires (I) et la définition et le suivi des recettes des établissements sont insuffisants (II). Cela conduit à s’interroger sur les modalités d’évolution de la T2A pour que celle-ci apporte une contribution accrue à une meilleure gestion hospitalière (III) 

 

 

 

 
Partager cet article
Repost0
18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 00:31
Deux éléments intéressants méritent d'être rapprochés, qui ont une incidence sur le devenir programmé de la chirurgie chaunoise.

Rappelons que le projet qui existe, entend réduire le nombre des lits pour faire des économies de personnel, sempiternel leitmotiv, le must du moment.

Pour ce faire, il importe de rassembler sur un site, la chirurgie orthopédique et viscérale.

j'ai déjà abordé les implications de cette situation dans un
article antérieur.

Il n'est pas inutile de rappeler que le principe de précaution est inscrit dans la Constitution (Charte de l'Environnement) :

Article 5. - Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. 

L'application de ce principe de précaution dépasse maintenant largement, le strict cadre environnemental. L'affaire de la grippe H1N1 l'a suffisamment démontré.

Un autre élément récent, est la condamnation à la prison ferme de responsables d'affection nosocomiale, dans l'affaire de la Clinique du Sport.

La coïncidence de ces deux éléments devrait faire réfléchir les instigateurs du rapprochement prévu.

Ils ne pourront pas dire qu'ils n'étaient pas au courant et qu'ils ont agi de bonne foi.

Alchir

 
Partager cet article
Repost0
17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 01:50
Le débat politique, ou le déballage politique continue;

Le niveau est de savoir comment être élu.

Y a-t-il un délicieux gateau à se partager.

De programme, de débat de fond, de prospective sur notre avenir, rien, toujours rien, désespérément rien.

On s'étonne (à peine) du taux de l'abstention.

Que vous soyez de gauche ou de droite, Mesdames, Messieurs les Politiques (le terme " politiciens ", à connotation péjorative, serait plus adéquat) vous êtes désespérants.

Je vous invite à méditer la phrase d'Albert Pike :

" Ce que nous avons fait pour nous-mêmes, meurt avec nous.
 Ce que nous avons fait pour les autres et le monde, est et demeure immortel "

Alchir 
Partager cet article
Repost0
16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 23:26
Les résultats de l'audit sont probablement tombés.

Une réunion conjointe de la CME et du CTE est programmée pour le mardi 23/03.

Pourquoi une réunion conjointe.

Scénario de verdict plus que de discussion ?

Aucun document n'est à notre disposition pour l'instant.

Le mystère est entretenu.

Chose plus étonnante, il n'y a pas non plus de comité exécutif.

Où est la gouvernance de l'hôpital ?

Du Maire de Chauny, pas plus de nouvelle. Pas de rencontre prévue;
M. Lalonde s'intéresse-t-il encore au premier employeur de la ville ?

Mais où donc sont nos leaders, ceux qui nous représentent et nous défendent ?
Où sont les forces vives de l'hôpital.

Pour ma part, pendant mes vacances, j'ai eu un contact fructueux avec un dirigeant de la Coordination.
Son hôpital, Creil, est également en déficit, comme probablement la majorité des hôpitaux de France et de Navarre.
Nous devons nous rencontrer incessamment car l'union et l'harmonisation des stratégies est le meilleur moyen sinon de vaincre, du moins de résister.

Mais l'ambition doit rester la victoire.

Il faut y croire, elle est à notre portée. ON ne peut impunément rayer tous les hôpitaux.

Alchir
 
Partager cet article
Repost0
16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 01:07
Je lisais dans le Figaro Magazine de cette semaine, l'entretien exclusif avec Nicolas Sarkozy
" ce qu'il nous prépare ".

Sur la Santé et les Hôpitaux, je ne vois rien.

Je ne sais plus où j'ai lu qu'il souhaitais un retour à l'équilibre des comptes des hôpitaux en 2012.
Mais on ne note pas de réévaluation budgétaire cette année.

La Santé coute de plus en plus cher et nous devons faire de plus en plus maigre.

Sauf au niveau de l'administration des hôpitaux.
J'avais lu que les cadres administratifs A de l'AP-HP ont cru de plus de 240 unités entre 2006 et 2008.
Je suppose qu'ils étaient là aussi, indispensables pour calculer la réduction des effectifs soignants et faire des économies sur la masse salariale des soignants. Il faut bien cela pour supprimer 3500 soignants.

Notre Président nous a semble-t-il, indiqué qu'il fallait 'dégraissé' l'administration.

Je ne comprend pas cette antinomie qui fait que l'administration hospitalière croit comme le gateau de la pub

Vahiné, c'est gonflé

Je viens d'ailleurs de découvrir l'existence d'une nouvelle agence étatique, créé ppour travailler mieux et de manière plus économique surtout : l'anap, 
Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux.

A-t-on jamais calculé le rapport coût/bénéfice de ces multiples officines que l'on crée qui m'apparaissent plus comme des faire valoir, des effets d'annonce que des structures à proprement parler, vraiment utiles

Alchir 
Partager cet article
Repost0
15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 07:41

Après la brillante prestation de l’équipe de France le 4 mars, pendant 24 à 48 heures, la vie française a tourné autour du maintien ou non de Domenech à son poste.

 

Passionnant !

La France s’est polarisé autour du nombril d’un sélectionneur.

 

Au lendemain du premier tour, on s’étonne d’un taux d’abstention aussi élevé.

Que fut cette campagne électorale : Tout sauf passionnante.

 

Niveau « école primaire » : Oh ! Madame, il a fait ça. Oh ! Monsieur, il a dit ceci.

 

De débat sur la gestion, des explications sur la crise et comment essayer d’en sortir au plus vite et au mieux, je ne suis pas sûr de les avoir bien entendus.

 

Dans un domaine, celui de la Santé qui me touche et qui devrait nous toucher tous, nada.

Le vide intersidéral.

Pourtant avec la loi HPST, le maillage de la santé et des hôpitaux devrait être le cœur d’une réflexion au sein du département et de la région.

Rien, rien, mille fois rien !

 

La politique de l’image, de la pub.

 

Se montrer et être vu le plus possible.

Serrer des mains « vous voterez pour moi, n’est-ce pas »

En tête de liste, des noms, des icones dont on ne connaît pas nécessairement le fondement de la pensée politique, mais surtout des noms connus.

« Parlez-en en mal, parlez-en en bien mais parlez-en »  demeure toujours d’actualité, il en restera toujours quelque chose dans la mémoire collective.

 

Alors pour le second tour : Pour ou contre le maintien de Domenech ?

 

Alchir

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de alhopital.over-blog.com
  • : Au départ, blog militant de réflexion, de critique et de provocation, de défense de la chirurgie d'abord, de l'hôpital, de l'avenir des patients. Mais surtout blog d'un chirurgien qui commente la " vrai vie ", telle qu'il la perçoit et qui le fait réagir
  • Contact

Recherche