L’évaluation est un concept auquel je suis très attaché, car c’est un des moyens de restaurer ou conforter la confiance d’une structure.
Elle permet aussi de justifier auprès des tutelles des moyens qui sont alloués.
N ‘est-ce pas de circonstances pour notre hôpital et notre service de chirurgie ?
J’ai découvert et repris en grande partie, une rubrique du site culture-et-revolver et qui s’intitule « Histoires d’évaluation ».
Je la livre et recommande.
« Le public l’ignore sans doute, mais l’évaluation est l’alpha et l’oméga de la reconnaissance de la créativité scientifique. Comment évaluer, au moyen de quels critères, quelles personnes et institutions devront rendre ces jugements de valeur... Et l’art, et la morale, qui doit dire ce qu’ils valent ? »
De manière anecdotique, les auteurs du site ont choisi pour illustrer leur propos, quatre histoires :
« les deux premières concernent des géants de la physique contemporaine et montrent que les préjugés ou l’incurie peuvent s’inviter au bal de l’évaluation ;
la troisième révèle les ravages dont est capable l’air du temps ;
la dernière met en scène un personnage très célèbre dont la simplicité évangélique propose vraisemblablement les bases, de portée universelle, d’une morale de l’évaluation. »
Je n’ai gardé que la quatrième que je reproduis in extenso et qui touche l’histoire du Christ :
« "Si j’ai mal parlé…"
ou comment Jésus pose les bases d’une morale universelle de l’évaluation :
le Christ, on le sait, est arrêté au Jardin des Oliviers ;
de là, il est conduit devant le grand prêtre Anne qui l’interroge sur ses disciples et sa doctrine.
Jésus répond qu’il a toujours parlé au grand jour, au temple, à la synagogue, qu’il n’a rien dit en cachette.
"Demande à ceux qui m’ont entendu" dit-il à Anne,
sur quoi un garde de ce dernier le gifle en disant "c’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ?".
La morale et la chute, les voilà, qui font fi de toutes les fausses prudences, des ratiocinations, des hypocrisies, de ce que les illettrés appellent aujourd’hui "la langue de bois" :
le Christ répond au coup, à la violence par ces mots :
"Si j’ai mal parlé, montre où est le mal ;
mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?" »
Je n’aurai pas l’outrecuidance de commenter ce texte qui parle par lui-même.
Alchir