Décidemment, à part dimanche, Pâques me voit bien sérieux.
Loin des préoccupations de l’hôpital.
La contemplation des hommes qui nous représentent en politique est instructive à plus d’un point.
En politique, parler de jungle me ramène aux propos de l’humorisme Geluck (dont je salue ici le talent et le don de me faire rire).
L’image de la course de chars dans Ben Hur, serait plus proche de la réalité.
J’écoute et regarde les infos.
C’est toujours une source intarissable de réflexion et de critiques faciles.
Je pense qu’une grande partie nos hommes politiques doivent prendre des cours et de l’entraînement, pour nourrir notre intellect d’un tel lot d’inepties
La récente tourmente électorale est un engrais fécond.
Que les Socialistes se pavanent et se congratulent, me semble normal.
Un peu d’humilité ne ferait pas de tort.
La crise boursière a frappé.
Ils ont eu la chance d’être dans l’opposition, situation confortable lorsqu’on sait que personne n’aurait pu faire mieux : mondialisation oblige.
Mêmes les chinois et les indiens en ont subi le contre coup.
J’en veux pour preuve les graphiques ci-dessous qui montrent l’évolution boursière de fonds d’investissement en Chine et en Inde.
L’attitude des parlementaires UMP qui maintenant crachent dans la soupe ‘SARKOZY’ sans honte, sauf celle d’être à l’UMP, est choquante et ne leur vaudra certainement pas d’être réélu.
Que les électeurs se détournent des urnes, n’est pas étonnant.
Nous attendons un peu plus de courage que celui d’un lâche retournement de veste qui rappelle la chanson de Dutronc, hormis un manque d’élégance et de finesse que la politique et la diplomatie de jadis avait peut être mieux comprises.
Lorsque le Président Sarkozy a été élu, le message était clair :
A droite toute.
L’affaire de l’identité nationale a été à l’origine d’un débat.
Même si au nom du racisme et de toute autre considération bien pensante, certains se doivent de condamner, on ne peut empêcher une frange non négligeable de la population d’avoir des états d’âme.
Néanmoins, lorsque la droite fait une politique d’extrême droite,
autant, voter Front National, c’est un débat qu’il maîtrise mieux.
De même, lorsque la droite fait une politique de gauche,
autant voter à gauche, ils le feront mieux et plus sincèrement.
D’ailleurs, chaque fois que la gauche s’est mise à faire une politique de droite, la sanction ne s’est jamais faite attendre.
Il ne sert à rien de vouloir séduire à tout prix l’électorat convaincu de l’autre bord, on ne réussit qu’à se couper du sien qui se sent trahit.
Lorsqu’on donne sa confiance, personne n’aime se sentir cocu.
Pour ce qui est de l’électoral indécis, il attend surtout
Bonheur et prospérité.
L’une des plaies majeures de notre temps, est le manque d’optimisme et de perspective d’avenir.
Allumez votre télé, aux infos, on n’entend que morts et attentats, grèves chômage et fermeture d’usines.
Jamais un mot sur la création d’une nouvelle usine, une grosse commande.
Lorsqu’on n’a parlé des Chantiers navals de St Nazaire, c’était surtout pour les perspectives sombres, peu de chose sue ce nouveau contrat de paquebot de croisière qui relance l’emploi.
Un peu de bleu, un peu de rose dans le paysage, ne ferait pas de tort au moral.
Bien sûr, l’électoralisme s’alimente plus du mécontentement des gens que de leur bonheur.
Surtout en France, peuple de râleur impénitent.
Mais revenons en à nos politicards UMP.
Ils remettent en question le Président élu, chef de la majorité, d’une manière telle que
de Gaulle ne se retourne pas dans sa tombe, il fait la toupie.
Poujade se réveille.
‘ Faisons payer les riches ‘
Voilà un slogan fédérateur.
Je vais sûrement choquer mais la ‘provoc ‘ est un mode d’expression qui me convient.
Il a le mérite de faire réagir.
Je pense que la richesse d’un pays se mesure au nombre de ses riches.
Le vrai riche s’exporte et d’autres pays seront toujours heureux de les recevoir.
Le petit riche s’épuise vite.
La plupart des pauvres n’aspirent qu’à une chose, devenir riches
Lorsque nous n’aurons plus de riche, nous serons pauvres et en voie de sous développement.
Bien sûr, il y a des injustices sociales mais sont-elles bien là où on veut les montrer ?
En temps de crise et de disette, on n’a besoin d’argent, c’est évident mais le problème est de savoir comment en avoir.
La technique simple, pour ne pas dire simpliste, est de le prendre où il est :
C’est la cueillette. On ne crée rien, on ramasse tant que le verger porte,
mais après ?
Le meilleur moyen repose pour moi sur deux bases :
- les économies et l’existence d’une administration dispendieuse et improductive est peut être source de non chômage, certes, mais c’est un emploi improductif lorsqu’il est détourné de sa fonction première et normale qui est d’aider les forces vives de la nation à fonctionner mieux.
Il faut donc que les moyens financiers soient utilisés de manière efficiente.
- générer l’argent par une productivité qui génère de l’emploi positif.
La réflexion politique devrait porter sur ce point et non sur cette cible égoïste :
Tenir à tout prix.
Alchir