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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 22:24

Aujourd'hui, une CME consacrée aux résultats de l'audit Sanesco et à ses conséquences était programmée. Je vous en livrerai l'essentiel demain.

Je m'étais préparé quelques notes de réflexion préalable que j vous ivre ici

 

De longue date, j'ai parlé de l'hôpital ‘entreprise’ car nous sommes responsables de deniers qui nous sont confiés. La situation actuelle renforce cette notion car sont sommes maintenant dans un système concurrentiel avec des conséquences pour tous les acteurs de l'hôpital

   . la nécessité d'une réflexion coordonnée

   . la nécessaire collaboration inter service ainsi que c ela se pratique dans les cliniques privées où pour reprendre une expression très imagée, chère à ma femme, 'une main lave l'autre'

   . le développement d’un savoir faire supporté par un faire savoir indispensable qui n'est assurément pas le point fort de l'hôpital.

 

Le corollaire en sera la recherche d'une gestion efficiente et responsable qui portera entre autres, sur

 

•le choix raisonné des examens et des traitements
•un investissement réfléchi, notamment sur sa finalité qui doit être un rendement en terme d'activité et de recette

 

Il ne faut toutefois pas perdre de vue que

Le médical reste le coeur de métier du C.H.

 

Ceci implique la nécessaire collaboration Médical/administration

 

avec un retour aux fondements de la nouvelle gouvernance, comme le rappellent les textes (Encadrement et nouvelle gouvernance à l’hôpital - Guide méthodologique - Juin 2006) :

{C}

Elle ouvre les perspectives d’un pilotage collectif et partagé, s’éloignant des corporatismes. Elle favorise une qualité d’écoute réciproque, une cohésion dans la démarche et la richesse d’une approche médicale, soignante, administrative et technique.

 

Les nouveaux textes législatifs confèrent au Directeur des pouvoirs que je considère toujours ,comme étant exhorbitants :

 

{C}

La majorité des membres du directoire sont donc nommés par le directeur qui voit par ailleurs son autorité confortée face à celle des chefs de service. C’est lui qui porte la responsabilité de la politique générale de l’établissement et qui, après avis de la Commission médicale d’établissement (assemblée représentant toutes les catégories professionnelles de l’hôpital public), met en oeuvre le projet médical.

Il se voit cependant assigner des objectifs par le directeur général de l’ARS qui servent de base à son évaluation. (Direction de l'information légale et administrative -  24 07 2009)

 

 

 

 
Néanmoins, le texte qui émane de sources tout à fait ministérielles, rappelle bien le rôle de la CME.
L'ignorer et biaiser le projet médical conduirait à une crise de gestion de l'hôpital.
Sans le concours des médecins, rien n'est possible.
 
En fin de compte, il n'y a pas obligation pour les praticiens, de donner leur aval aux décisions eu égard à la qualité de la prise en charge médicale qui engage notre responsabilité ?
 
Rien n'empêche, le cas échéant, de se rapprocher de la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité
Alchir
 
 
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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 23:57

Demain, c'est aujourd'hui.

 

Pour ceux qui n'aurait pas encore compris le mérite de la stérilisation centrale externalisé et de ses joies, quelques anecdotes illustratives puisées depuis mon retour :

 

Mardi, j'apprends qu'une boite chirurgicale saint quentinoise, a malencontreusement séjourné chez nous pendant quinze jours.

Juste retour des choses pour toutes nos boites qui ont séjourné ailleurs.

Une regrettable distraction mais qui n'est possible que par le fait d'un dévoiement du matériel.

 

Hier, j'avais une traction par broche à poser dans un gros genou (homme, 198cm, plus d'un quintal).

La taille de la broche fournie dans le pack permettait d'embrocher un  gros doigt (sans jeu de mot, même si la situation est incitative).

Quatre emballages déstérilisés au lieu de 2.

Bonjour les économies...

 

Si on vous propose la stérilisation centrale externalisé, 

n'hésitez jamais à accepter ces lendemains qui chantent la joie retrouvée, 

un vrai délice, un plaisir éternellement renouvellé sous des formes très variables.

On ne crains pas l'ennui...

Sauf si on vous l'impose comme chez nous, selon une méthode qui tiend de celle en vigueur dans les démocraties 'bananières'.

Voilà bien un poste de déficit financier dont l'administration aurait bien eu à se passer, qu'elle ne contrôle pas et pour lequel elle ne peut rien que pleurer...

 

Alchir

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 23:49

L'activité reprend, professionnellement s'entend.


L'hôpital me semble bien calme.


J'ose espérer que c'est le calme, non pas avant la tempête mais bien, avant l'effervence.


Celle qui devrait nous animer pour la poursuite du mouvement 'SANESCO', dans la continuité de l'audit.


J'affiche un enthousiasme et un optimisme quant à notre avenir que certains ne partagent pas, m'invitant à me méfier et à fouiller.


La vigilance doit rester de rigueur mais chacun, quelque que soient ses motivations de devrait avoir à coeur que l'avenir de l'hôpital, le notre : charité bien ordonnée commence par soi, ne dit-on pas ?


Personne au sein de l'hôpital, n'a intérêt à sa mort ni à son déclin.



Pour revenir au train-train quotidien du chirurgien chaunois, il y a la sté, mais j'en parlerai demain.


Alchir 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 00:05

Dans le dernier bulletin du Conseil National de l'Ordre des Médecins, j'ai trouvé une interview de Monsieur Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République.


Il m'a semblé intéressant de faire connaître une de ses constatations que je vous livre ci-dessous


"Quels sont les changements prioritaires pour améliorer notre système de soins, au vu des dossiers que vous avez traités ? 

Mieux écouter les patients, mieux les informer, c’est primordial pour renforcer la confiance entre professionnels de santé et usagers. Nous observons que les plaintes des patients et leur agressivité diminuent lorsqu’ils ont le sentiment d’être mieux informés et de mieux connaître leurs droits. Il faut développer les lieux d’écoute et d’information au sein des structures de soins. Par exemple, les numéros des médecins conciliateurs doivent y être plus clairement affichés. La technique a tendance à déshumaniser l’exercice médical, mais aujourd’hui les personnes malades revendiquent une prise en charge plus humaine. Cela implique une meilleure sensibilisation des médecins dès leur formation initiale, mais aussi une plus juste valorisation, y compris financière, du temps passé à écouter et à accompagner les malades."


Sans commentaire mais à méditer


Alchir

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 23:56

Actualité calme, pour cette reprise après vacances

 

Une CME le vendredi 23/04

J'espère beaucoup de présence, beaucoup d'écoute et beaucoup d'engagement.

 

Je vous tiendrez au courant des tendances

 

Pour le reste, c'est l'activité politique qui m'énerve

 

Alchir

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 08:11

J'en prends aussi.


Ceci explique que l'activité et l'information hospitalière s'en trouve réduite.


Je ne peux parler constamment de politique et d'économie, pour combler les pages,même si nos élus nous fournissent une matière inépuisable.


Pour ceux qui bossent, je dédie cette image en leur souhaitant d'être bientôt à la même place que moi, avec une pensée particulière pour les membres de l'équipe.

Sainttropez-4-big


Lundi, les choses sérieuses reprennent


A bientôt


Alchir

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 19:08

Décidemment, à part dimanche, Pâques me voit bien sérieux.

 

Loin des préoccupations de l’hôpital.

 

La contemplation des hommes qui nous représentent en politique est instructive à plus d’un point.

 

En politique, parler de jungle me ramène aux propos de l’humorisme Geluck (dont je salue ici le talent et le don de me faire rire).

L’image de la course de chars dans Ben Hur, serait plus proche de la réalité.

 

 

J’écoute et regarde les infos.

C’est toujours une source intarissable de réflexion et de critiques faciles.

Je pense qu’une grande partie nos hommes politiques doivent prendre des cours et de l’entraînement, pour nourrir notre intellect d’un tel lot d’inepties

 

 

La récente tourmente électorale est un engrais fécond.

 

Que les Socialistes se pavanent et se congratulent, me semble normal.

Un peu d’humilité ne ferait pas de tort.

La crise boursière a frappé.

Ils ont eu la chance d’être dans l’opposition, situation confortable lorsqu’on sait que personne n’aurait pu faire mieux : mondialisation oblige.

Mêmes les chinois et les indiens en ont subi le contre coup.

J’en veux pour preuve les graphiques ci-dessous qui montrent l’évolution boursière de fonds d’investissement en Chine et en Inde.

graph-chine.gif

graphinde.gif


L’attitude des parlementaires UMP qui maintenant crachent dans la soupe ‘SARKOZY’ sans honte, sauf celle d’être à l’UMP, est choquante et ne leur vaudra certainement pas d’être réélu.

Que les électeurs se détournent des urnes, n’est pas étonnant.

Nous attendons un peu plus de courage que celui d’un lâche retournement de veste qui rappelle la chanson de Dutronc, hormis un manque d’élégance et de finesse que la politique et la diplomatie de jadis avait peut être mieux comprises.

 

Lorsque le Président Sarkozy a été élu, le message était clair :

A droite toute.

L’affaire de l’identité nationale a été à l’origine d’un débat.

Même si au nom du racisme et de toute autre considération bien pensante, certains se doivent de condamner, on ne peut empêcher une frange non négligeable de la population d’avoir des états d’âme.

Néanmoins, lorsque la droite fait une politique d’extrême droite,

autant, voter Front National, c’est un débat qu’il maîtrise mieux.

 

De même, lorsque la droite fait une politique de gauche,

autant voter à gauche, ils le feront mieux et plus sincèrement.

D’ailleurs, chaque fois que la gauche s’est mise à faire une politique de droite, la sanction ne s’est jamais faite attendre.

 

Il ne sert à rien de vouloir séduire à tout prix l’électorat convaincu de l’autre bord, on ne réussit qu’à se couper du sien qui se sent trahit.

Lorsqu’on donne sa confiance, personne n’aime se sentir cocu.

 

Pour ce qui est de l’électoral indécis, il attend surtout

Bonheur et prospérité.

 

L’une des plaies majeures de notre temps, est le manque d’optimisme et de perspective d’avenir.

Allumez votre télé, aux infos, on n’entend que morts et attentats, grèves chômage et fermeture d’usines.

Jamais un mot sur la création d’une nouvelle usine, une grosse commande.

Lorsqu’on n’a parlé des Chantiers navals de St Nazaire, c’était surtout pour les perspectives sombres, peu de chose sue ce nouveau contrat de paquebot de croisière qui relance l’emploi.

 

Un peu de bleu, un peu de rose dans le paysage, ne ferait pas de tort au moral.

 

Bien sûr, l’électoralisme s’alimente plus du mécontentement des gens que de leur bonheur.

Surtout en France, peuple de râleur impénitent.

 

Mais revenons en à nos politicards UMP.

Ils remettent en question le Président élu, chef de la majorité, d’une manière telle que

de Gaulle ne se retourne pas dans sa tombe, il fait la toupie.

Poujade se réveille.

 

‘ Faisons payer les riches ‘

Voilà un slogan fédérateur.

Je vais sûrement choquer mais la ‘provoc ‘ est un mode d’expression qui me convient.

Il a le mérite de faire réagir.

 

Je pense que la richesse d’un pays se mesure au nombre de ses riches.

Le vrai riche s’exporte et d’autres pays seront toujours heureux de les recevoir.

Le petit riche s’épuise vite.

La plupart des pauvres n’aspirent qu’à une chose, devenir riches

Lorsque nous n’aurons plus de riche, nous serons pauvres et en voie de sous développement.

Bien sûr, il y a des injustices sociales mais sont-elles bien là où on veut les montrer ?

 

En temps de crise et de disette, on n’a besoin d’argent, c’est évident mais le problème est de savoir comment en avoir.

 

La technique simple, pour ne pas dire simpliste, est de le prendre où il est :

C’est la cueillette. On ne crée rien, on ramasse tant que le verger porte,

mais après ?

 

Le meilleur moyen repose pour moi sur deux bases :

   - les économies et l’existence d’une administration dispendieuse et improductive est peut être source de non chômage, certes, mais c’est un emploi improductif lorsqu’il est détourné de sa fonction première et normale qui est d’aider les forces vives de la nation à fonctionner mieux.

Il faut donc que les moyens financiers soient utilisés de manière efficiente.

   - générer l’argent par une productivité qui génère de l’emploi positif.

 

La réflexion politique devrait porter sur ce point et non sur cette cible égoïste :

Tenir à tout prix.

 

Alchir

 

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 19:10

Dans la mesure où je ne suis ps critique, d’aucuns trouveront que mon propos s’éloigne ici des objectifs fondamentaux du blog.

 

Ils ont raison mais je ne peux résister à la tentation d’un  billet d’humeur sur un sujet aussi fondamental que celui des retraites et de leur réforme.

 

En effet, coïncidence oblige, je viens de lire un article dans la revue MACSF * infos sur la réforme indispensable des retraites par répartition.

J’entends le même jour les résultats d’un sondage sur le sujet :

67 % des français sont opposés à l’allongement de l’âge de la retraite et de ka durée de cotisation.

 

Inquiétant !

 

Pourquoi ? me direz-vous.

 

Il est quelques éléments qui doivent être connus :

 

Actuellement, il y a 1,4 cotisant pour 1 retraité.

En termes clairs, un peu plus de 3 personnes doivent travailler pour financer deux retraités.

En 2050, si les projections se confirment, chaque travailleur paiera la pension d’un retraité.

Evidemment, les cotisants d’aujourd’hui seront les retraités d’alors.

Ils auront beau dire « je l’ai fais pour les autres, ils n’ont qu’à faire pour moi »

Ce ne sera plus supportable, je crains.

 

Tous les autres pays ont entamé la salutaire réforme car

Gouverner, c’est prévoir

 

J’entends déjà les sempiternelles recettes infaillibles :

On va faire payer les riches et les entreprises.

Ces deux ressources comme le pétrole, ne sont pas inépuisables.

Que fera-t-on après ?

 

Il faut se rappeler quelques données historiques :

Un jour, un ami me disait que Bismark lorsqu’il avait créé les retraites, avait posé la question de l’âge de décès de l’ouvrier.

65 ans, lui fut-il répondu.

Il fixa donc l’âge de la retraite à … 65ans.

La retraite aurait donc été une prime de survie.

Incrédule, j’ai tenté de vérifier.

J’ai pu noter que la longévité moyenne dans la seconde partie du 19e siècle était d’environs 58 ans. Il faut tenir compte dans l’élaboration de ce chiffre d’une mortalité infantile énorme à ce moment.

Néanmoins ceci laisse réfléchir.

 

Actuellement, notre longévité moyenne est de 80 ans environs, plus ou moins selon que l’on soit homme ou femme.

 

Il est clair que le système devient de plus en plus déséquilibré.

 

Si l’on ajoute un chiffre de chômage important qui représente autant de non cotisants, assistés financièrement, donc à charge également des cotisants, le constat est inquiétant.

 

La barque du financement des retraites est chargée à un point tel que le naufrage est à l’horizon.

 


C’est le devoir du gouvernant que de prendre ses responsabilités.

Il faudra sacrifier les préoccupations électorales du court terme, l’avenir d’une majorité présidentielle qui grogne déjà,

Pour assurer l’avenir de la Nation.

 

C’est dans la tourmente que l’on reconnaît les grands Hommes pour qui l’esprit de sacrifice dépasse l’horizon du confort personnel.

 

Le peuple de l’instant criera à la trahison mais l’histoire retiendra le courage.

 


Une information juste et claire peut être un aide mais

C’est folie par contre, que de défendre le statut quo

voire même l’alourdissement du système

comme le font certains syndicats et partis politiques.

 

C’est une hérésie économique

C’est du populisme et de l’électoralisme de bas niveau.

C’est de l’hypocrisie intellectuelle.

 

Les mots me manquent pour qualifier ce que je considère comme une vilenie des plus sordides.

 

 Alchir

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 00:15

C'est normal, c'est Paques

 

Bonne fête

Alchir

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 15:25

Régulièrement, je reçois la revue « Move ! », éditée par la Société d’implants orthopédiques Mathys *.

 

Dans le N° de janvier/février, un parallèle est fait entre un pilote d’un avion de chasse de la Patrouille acrobatique Suisse et le travail d’un chirurgien.

Car dans le cockpit de l’avion comme dans la salle d’opération, il est question de postes très complexes et de la responsabilité de vies humaines. La plus petite erreur peut être fatale. L’outil central qui permet aux deux professions d’être exercées sans difficulté s’appelle le travail d’équipe.

 

Les concepts abordés ne sont pas franchement dans l’air du temps, pour ce qui est de la gestion des équipes, soignantes hospitalières, bien sûr.

 

A l’heure où l’on parle mobilité et polyvalence, avec en filigrane, le mot économie surtout, ce discours a le mérite de remettre au premier plan, les valeurs qui fédèrent le travail hospitalier et chirurgical encore plus.

 

Pour Daniel Hösli, chef de cette escadrille,

« seule une coopération étroite, basée sur la confiance entre les pilotes et les techniciens ou entre le chirurgien et l’équipe chirurgicale permet d’obtenir des résultats optimaux. il n’est pas donné à tout le monde de travailler en équipe car tout le monde ne résiste pas à une pression psychique et physique élevée, à un travail d’intensité très variable et à la confrontation à des décisions instantanées. …

Dans le cockpit comme dans la salle d’opération, l’équipe doit être parfaitement rodée et chaque manœuvre ou manipulation doit être irréprochable. Pour y arriver, il faut des élites.»

 

Le processus de sélection de la Patrouille Suisse, basé sur l’unanimité, ne saurait être applicable à l’hôpital mais le cœur de sélection devrait rester l’équipe dirigeante médicale et soignante, gage d’une coopération harmonieuse et d’une bonne entente, règle essentielle dans le cockpit et dans la salle d’opération.

 

Ensuite, l’intégration du nouvel arrivant passe d’abord par le leader, pour créer la confiance mais elle implique toute l’équipe pour que l’harmonie s’installe.

La mise en situations imprévues est sûrement une piste à creuser dans le milieu chirurgical, et pas seulement lors des « plans blancs » car, selon Daniel Hösli

« dans ces situations très difficiles, il est primordial de rester calme afin de pouvoir prendre des décisions importantes en gardant une tête froide.

Dans les cas d’urgence, nous devons être prêts à aller jusqu’aux limites de nos capacités humaines.

Dans les situations de stress, c’est l’ensemble de l’équipe qui est sollicitée … En cas d’urgence, tous les intervenants doivent être capables de venir à bout du défi. »

 

Pour lui, la moitié de toutes les erreurs commises dans le cockpit et dans la salle d’opération résulte de problèmes de communication. La mise en place de la Check list en est l’illustration typique.

 

Mais pour cela, il faut créer un environnement de communication sans heurt.

 

Une large place doit être faite à l’évaluation, où critiques et discussions ont leur place.

La règle absolue doit être de se limiter aux faits eux mêmes et non aux personnes, sous peine de générer des tensions et des conflits :

L’analyse s’attache à ce qui était bien, aux éventuels problèmes et aux améliorations potentielle à apporter :

«  nos critiques restent toujours sur un plan factuel et ne deviennent jamais personnelles.

Il y va de notre évolution commune.

II est important que tout soit exprimé sans ménagement et qu’aucune hiérarchie n’empêche la franchise.

Même le plus jeune de l’équipe peut et doit donner son avis. »

 

 

Les concepts ainsi énoncés sont extrêmement séduisant et s’écartent de la gestion économique de la masse salariale.

 

L’économie peut bien sûr être générée par un contrôle strict du nombre des agents mais ceci me semble être un calcul à courte échéance ;

La gestion autour de l’équipe soudée et performante, a l’avantage, à mon sens, d’augmenter la productivité et de générer d’autres types d’économie.

De plus, en améliorant la qualité du service rendu, on augmente l’attractivité du patient et donc la productivité.

 

Des institutions comme la nôtre, où le caractère humain est mieux préservé, ont une carte à jouer sur ce segment d’activité.

Mais ceci importe une révision drastique de la politique de gestion du personnel

 

 

Alchir

 

* Bulletin mensuel move! (http://www.mathysmedical.com/index.php?id=1040&L=2)

Le contenu de move! s’adresse aux spécialistes en orthopédie et traumatologie des hôpitaux et des cabinets, ainsi qu’à tous les spécialistes et cadres dirigeants du secteur médical, aux infirmiers et à la direction de l’hôpital.

move! aborde des sujets de l’orthopédie et du milieu professionnel en général et donne un aperçu des méthodes de travail et des préoccupations actuelles des autres pays. En même temps, nous prenons en considération les différents groupes professionnels du secteur.

 

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  • : Au départ, blog militant de réflexion, de critique et de provocation, de défense de la chirurgie d'abord, de l'hôpital, de l'avenir des patients. Mais surtout blog d'un chirurgien qui commente la " vrai vie ", telle qu'il la perçoit et qui le fait réagir
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