Certains pourraient se poser la question, pourquoi ce blog, pourquoi écrire, pourquoi ne pas passer par les instances ?
Ma culture latine (j’en ai un petit peu, oui) permet de répondre :
Verba volant, scripta manent (traduction : les paroles s’envolent, les écrits restent mais finalement, pourquoi ne pas l’écrire directement en français ? bonne question effectivement ! une forme de snobisme ?).
Régulièrement j’ai dit des choses, soulevé des points dans les réunions et instances.
J’en veux pour exemple, le nombre de lits comptabilisés en chirurgie par rapport au nombre de lits effectivement installés, dont il ne reste aucune trace de mes propos, tout ceci n’étant que babioles et peccadilles.
L’avantage du blog c’est effectivement que les écrits restent.
Ils auront l’avantage peut être un jour, de montrer que mon analyse n’était pas totalement fausse.
L’inconvénient si je me suis planté, on pourra me mettre le nez dans le « caca ».
J’en prends le risque.
La lecture de ce blog permettra aussi de se rendre compte que je lis les documents que l’on nous envoie, bulletins, comptes-rendus du CLIN, CHECK HOP…etc.
La lecture du dernier CHECK HOP soulève le problème d’une désinformation, de l’intox. Nous en avons déjà parlé.
Effectivement, à l’analyse, je me pose la question si je ne me trompe pas complètement.
L’analyse des documents, des projets, des comptes-rendus montrent que selon les circonstances, la clinique et l’hôpital font amalgame et à d’autres moments, c’est la césure complète, presque le black out, l’omerta, bref la clinique et l’hôpital, c’est pas la même chose.
La question que je pose et qui n’est pas de la désinformation ni de l’intox, mais qui soulève des interrogations que d’autres que moi, ont également :
L’hôpital et la clinique c’est quoi ?
Pour moi, un choix judicieux qui confortait une offre de soins chirurgicale sur le bassin d’emploi.
Mais on peut la voir aussi comme une solution de rechange à une chirurgie rendue moribonde.
Les lits préservé de la clinique réapparaitront-ils miraculeusement pour palier à l'insuffisance chirurgicale, je vous le demande ?
La clinique a un double avantage pour l'hôpital propriétaire/
- la charge salariale médicale ne doit pas être supportée par l'institution,
- le recrutement sera toujours plus sûrement assuré, il y va de la survie financière des praticiens. De plus, le laminage de la chirurgie publique, va créer un monopole de fait.
Financièrement pour les finances de l'hôpital, c'est tout bénéfice. De plus, si par ce biais on parvient à réduire la part des urgences, très couteuse, on fait coup double.
Il y a matière à réflexion et polémique, je ne manquerai pas de rallumer la flamme de ce foyer.
ALCHIR.