On observe une multiplication des agences, commissariats, observatoires en tous genres dont je ne suis pas sûr que l’intérêt rapporté au coût qu’elles entraînent, ait été démontré à ce jour. Leur seul réel motif est en fait, un effet d’annonce de la part des politiques :
nous avons identifié un problème,
nous ne savons pas comment le résoudre,
nous créons une agence qui porte le nom du problème.
J’ai le sentiment d’ailleurs qu’avec les articles de la constitution actuellement, on procède de même. Il y a un effet incantatoire.
Tout cela finalement n’est que de la ‘com’, c'est-à-dire en parler vrai : de la propagande.
Pour ce qui est des ARS, mon jugement ne sera pas aussi tranché.
J’ai montré ailleurs, les dérives que pouvaient constituer la gestion de la santé lorsqu’elle est fragmentée en ses divers compartiments.
Avoir une structure qui centralise le tout, qui observe et coordonne les différents compartiments peut à mon avis être extrêmement utile.
L’ARS dans son principe, répond certainement à cette approche.
Elles viennent seulement de naître, elles commencent seulement leur existence.
Je pense qu’il faut accorder à chacun le bénéfice de la bonne foie et observer ce qu’il va advenir.
Finalement les choses ne sont que ce que l’on en fait.
L’ARS peut être une bonne chose si elle n’est pas simplement l’instrument d’une politique qui cache son nom.
ALCHIR.