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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 03:00

Je critique régulièrement l’administration hospitalière mais il faut avouer qu’elle faire l’objet de pressions qui viennent du grand frère d’au-dessus.

 

Instructeur lors d’un récent cours d’ostéosynthèse pour jeunes chirurgiens et instrumentistes, j’ai pu à nouveau, être confronté avec les affres infligés à d’autres par cette magnifique invention :

La Stérilisation Centrale Externalisée

 C’est à dessein que je mets une majuscule à ce qui est probablement une résurgence de divinité précolombienne aux exigences monstrueuses.

 

Hormis un système qui réponde aux loi du marché, encadré par un contrat qui ne soit pas léonin, il n’en est aucun qui soit acceptable.

Dans le privé, la société prestataire est soumise à une contrainte :

pas bon, je jette et j’en choisis une autre plus performante.

 

Tous les autres systèmes, qui ne permettent pas une sortie aisée sont à rejeter.

Ils coutent plus chers (beaucoup), le service rendu est plus mauvais et le risque me semble majoré (paniers percés, instruments cassés, perdus, mal remontés que l’on découvre à l’utilisation).

Le plus souvent, ils ne sont responsables de rien.

Le système que nous avons expérimenté, à notre corps défendant, sorte de groupement d’intérêt collectif, est le plus pervers. On est à la fois plus ou moins actionnaire obligé et utilisateur incontournable.

Quoiqu’il fasse, l’institution membre du groupement va devoir payer.

C’est un merveilleux instrument d’auto flagellation :

L’institution utilisatrice a des exigences de qualité que la même institution, membre du conseil d’administration va refuser à cause des surcoûts qui plombent les budgets hospitaliers.

 

Cette invention chaperonnée par la tutelle, est une merveille d’ingéniosité, n’est-il pas ?

 

Alchir 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 17:57

J’écoutais hier notre Ministre de la Santé sur le sujet de la grippe et son attitude vis à vis de ce problème.

 

Manifestement comme dans la gestion des hôpitaux et de la Santé en général, elle se pose dans une infaillibilité quasi pontificale.

 

Le principe de précaution qui met les ministres à l’abri, si tant est qu’ils en eussent besoin, permet toutes les frasques dépensières, à charge après, de trouver les économies sur le quidam payeur, les médecins et autres soignants à payer le moins possible et les hôpitaux publics à restreindre  dans leur fonction de base, les soins.

 

Elle ne m’a pas convaincu.

 

Alchir

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 00:09

Grenoble Echirolles : travailler plus avec moins de moyens

 

Montpellier Lapeyronie : opérer plus avec moins de salles d’op

 

 

La complainte a quelque chose d’affolant, de désolant, de désespérant

 

Même les CHU sont dans l’œil du cyclone

 

Alors, que dire des petits CH, quand bien même, ils travailleraient et rendent un service

 

 

Au secours !

 

Alchir

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 01:48

Les médecins, à tort ou à raison, il ne m’appartient pas d’en discuter ici, sont généralement plus à droite.

Beaucoup avaient investi leur confiance dans le nouveau Président.
Mais comme très souvent ils ont été trahis, bafoués

Mais je pense qu’en grande majorité, ils ne comprennent plus.

 

Pour les généralistes, la consultation à 23€ était promise, elle n’arrive pas.

 

Les libéraux sont de plus en plus en difficulté, justifiant des dépassements d’honoraires qui sont décriés.

 

Nous sommes en principe, sous un « régime libéral » mais il fait de l’interventionnisme étatique dans ce domaine.

 

D’aucuns se souviendront du Dr GATELMAN qui luttait pour la revalorisation réelle du Kc.

Dans les Cahiers de Chirurgie, il indiquait que sa valeur n’avait plus été revue depuis 20 à 30 ans

Cela fait, je pense 15 à 20 ans, et de vraie réévaluation, je n’en ai pas vue.

 

La nouvelle nomenclature a tout bouleversé.

 On a fait des saupoudrages sélectifs avec les coefficients J et K.

Pour le reste, je reste dubitatif.

 

Pour les hospitaliers, coincés entre contraintes et productivité, en but à un administrativisme  démotivant, engoncés dans des plans de retour à l’équi :ibre budgétaire, on fait le lit à un système « tout libéral ».

 

 

Les médecins, tous globalement, sont en prise à un développement administratif excessif et incontrôlable qui génère ses diktats

 

On nous avait promis une réduction de l’administration.

Dans le domaine de la santé, elle explose, elle étouffe.

Elle devient le centre des préoccupations autour duquel tout doit tourner.

Les soignants deviennent des producteurs de soins,

Les patients sont des unités de GHM qui doivent être rentables,

Denrée très écologique car recyclables presqu’à l’infini.

 

Le patient médical n’est plus le centre de la préoccupation,

Il est un objet de business.

 

Qu’importent les comptes de la SECU, le système est conçu autour d’un morcellement dont chaque constituant doit impérativement être rentable.

 

 

Alors sur le bilan du libéralisme et de l’administration, je scrute le néant et comme Sœur Anne, dans le noir, je ne vois rien venir.

 

Je suis désorienté, déçu, dépité.

 

 

Quel enthousiasme vais-je donner aux jeunes pour les inciter, les convaincre d’embrasser ce qui a été un beau métier.

 

Alchir

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 08:42
Nous allons bientôt entrer dans l'élaboration de notre projet d'établissement.

Ecoute, ouverture, tolérance et optimisme sont les maîtres mots de ce projet.

Quelques maximes et citations glanées çà et là dans ma mémoire, me viennent à l'esprit.

Je vous les livre.

Cela peu paraître pompeux, mais je n'en ai cure.

Bonne méditation.
 
La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas (Confucius)

La foi déplace des montagnes
 
Ecoute toujours la voix de ta conscience, elle est ton juge (anonyme)

Ne juge pas légèrement les actions des hommes; loue peu et blâme encore moins; pense que pour bien juger les hommes, il faut sonder les cœurs et scruter les intentions. (anonyme)

Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)

Ce que nous avons fait pour nous-mêmes, meurt avec nous.
 Ce que nous avons fait pour les autres et le monde, est et demeure immortel (A. Pike)

Alchir 

 

  
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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 03:29

Le bilan de l’audit vient de tomber.

 

Nous ne sommes pas condamnés, tant la chirurgie que l’hôpital, en général.

Mais notre marge de manœuvre est limitée.

 

Elle passe par deux voies :

   - gagner plus

   - dépenser moins ou plutôt, mieux.

 

Mieux ? C’est à dire, dépenser « utile » pour générer de la productivité.

 

Sanesco a été clair : la solution ne passe que par un travail collectif.

 

Nous voici donc tous, élevés au rang de responsables de notre avenir.

 

Dans ce contexte, il ne semble pas utile, pour l’instant du moins, que je me rendre à l’ARH/ARS comme je l’avais programmé pour l’après audit.

 

En effet qu’aurais-je à défendre ?

Un projet personnel dont l’adéquation avec le projet commun encore à créer, ne serait pas apparente et qui manquerait donc de légitimité ?

 

De même, il n’est plus à l’ordre du jour de rencontrer d’autres hommes politiques.

 

Mais, il ne serait pas logique que dans l’élaboration de notre futur, la communauté chirurgicale ne soit pas valablement représentée, pour deux raisons :

 

   - La chirurgie a été indiquée par la société d’audit, comme un axe important de l’avenir de l’hôpital.

 

   - notre service était amené à payer le plus lourd tribut, dans la démarche ‘pré audit’.

 

Ce dernier point ne saurait être pérenne dans l’optique de la mutualisation des charges et moyens présentée par Sanesco et relayée ensuite, par M. le Directeur.

 

Il apparaît aussi que l’hôpital neuf, s’il peut voir le jour, devra être totalement redéfini, sur la base du nouveau projet d’Etablissement avec le quel il devra être en adéquation.

 

Il faut espérer aussi, que le projet d’Etablissement élaboré ainsi en commun, ne fasse l’objet de réécriture secondaire, comme nous l’avons déjà vécu dans le passé.

 

L’exemple du premier projet en 1994/95, était resté gravé au fer rouge, dans ma mémoire.

 

Alchir

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 02:45
Dans l'article d'hier, j'évoquais le menu qui s'offrait à nous à travers les groupes de travail : 

" il faut arriver dans l'élaboration du projet avec un esprit ouvert avec devant soi une feuille blanche à compléter ensemble en se basant sur les données de l'audit et avec l'aide de Sanesco, en se nourrissant d'une dose d'optimisme, de bonne volonté, d'écoute et de tolérance. "

Je pense qu'il faut aussi l'honnêteté et le courage d'aborder ce projet en refusant tout tabou et excluant tout sanctuaire.
Il n'y a pas d'intouchable. Pas de tour d'ivoire.
Il ne saurait y avoir de chasse gardée : du sommet de la pyramide jusqu'à la base laborieuse, 

Nous sommes tous dans la même galère.
Soit nous ramons et colmatons les brèches ensembles,
soit nous coulons ensembles

Ceci présuppose de l'humilité et du renoncement, l'abandon des égoïsmes et égocentrismes.
Tous responsables.

Se tenir aux faits et aux faits seulement.

Les intégrer dans une optique ce gestion sur le moyen et long terme tout en ménageant les impératifs comptables du court terme.
Eviter de créer des impasses.

Ecouter d'abord, discuter et surtout, ne pas se fâcher.
Ne pas claquer la porte.
Eviter la langue de bois sans se détester de manière définitive.

Bel exercice d'équilibrisme en perspective.

Le rôle des modérateurs sera important et délicat.

Je leur souhaite courage et santé.

Mais j'ai foi en l'avenir car l'avenir, c'est nous qui le fabriquons.

Alchir 
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 01:23
Tel est en quelque sorte le message délivré par Sanesco, en conclusion de l'audit
Resserrer les rangs pour abandonner les individualismes.

Travailler ensemble pour élaborer le projet de sauvetage de l'hôpital

Travailler ensembles pour mettre en commun nos ressources

Travailler ensembles pour une meilleur productivité  et une meilleure utilisation des ressources.

Pour cette raison, je me dois de mettre en veilleuse l'aspect polémique de ce blog.
L'heure doit être à l'apaisement indispensable à un travail en commun plus fécond.

Je pense intimement qu'il faut arriver dans l'élaboration avec un esprit ouvert avec devant soi une feuille blanche à compléter ensemble en se basant sur les données de l'audit et avec l'aide de Sanesco, en se nourrissant d'une dose d'optimisme, de bonne volonté, d'écoute et de tolérance.

Voilà un menu qui ne manque pas de piment.

Mais pourquoi donc, certains, au lendemain des conclusions, continuent à matraquer le service de chirurgie en persistant dans la politique de réduction drastique de lits sur un étage.

Que je sache, ce point n' a pas du tout été évoqué par l'audit.
Le seul élément que j'ai retenu est que

La chirurgie semble être une des voies à valoriser au sein du CH
Sur l'optimisation des places, le chiffre que j'ai vu apparaître est 29, calculé sur une base de 40 lits installés, donnée inexacte mais qui a servi au calcul de ce ratio.

Si l'on veut attirer des nouveaux chirurgiens, une des pistes indispensables à notre avenir, l'estence d'un service réduit à sa
plus simple expression ne sera en aucun cas, un argument positif.

Si l'on prend en compte qu'il est indispensable d'allonger un peu la durée d'hospitalisation pour prendre en compte l'augmentation de la borne basse de séjour en fonction des CMA, on va modifier le taux d'occupation et la rentabilité des séjours.
Ainsi, en ajoutant un jour à chaque hospitalisation, sur la base des lits réellement installés, nojs ferions passer le taux d'occupation de 74% à 91%.
Il s'agit d'une projection mathématique, qui ne saurait correspondre à la réalité mais qui permet de souligner l'inanité de cette réduction.

Un autre élément est la perte de recettes qui serait générée par l'application irréfléchie de la réduction des lits :
L'analyse de l'activité illustrée par les graphiques ci dessous est importante :

Activité de chirurgie digestive de 2006 à 2008, mois par mois.


Activité de chirurgie orthopédique et traumatologique de 2006 à 2008, mois par mois.

 Activité cumulée de l'ensemble de la chirurgie et des spécialités

L'analyse des tableaux montrent un diagramme avec des pics périodiques qui se superposent au fil des ans, quelque que soit la spécialité.

La réduction drastique des lits ne conduirait pas à un lissage de l'activité mais à une amputation avec une perte conséquente des recettes.

Je pense que ces éléments d'information étaient importants à montrer pour nourrir une réflexion féconde et profitble à notre hôpital.

Alchir 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 02:29
Sanesco est venu nous présenter les résultats de ce qui est un réel audit et non un contrôle de gestion comme je l'avais laissé entendre précédemment.
En effet, nous avons une restitution de l'étude, l'évocation de pistes à suivre et un accompagnement dans la phase d'élaboration 
d'un projet institutionnelle.
Ce fut une soirée dense, avec une masse impressionnante d'information.

Cerise sur le gateau, ils ne sont pas venu nous annoncer la mort programmée de la Chirurgie.

J'avais tracé un tableau critique sévère du déroulement de la procédure, tel que je l'ai vécu.
Ma première impression fut démentie par la présentation qui montre un professionnalisme réel, une analyse sans compromission mais qui rejoint ce que je pressentais que j'ai présenté à mes interlocuteurs politiciens.


Je me dois donc de présenter mes excuses à la société Sanesco.
Je le fais avec plaisir car c'est un devoir d'honnêteté auquel je suis particulièrement attaché et qu'ils m'ont surpris (dans le sens 'd'un cadeau surprise').

Que peut-on retenir comme essentiel dans ce rapport dense :

- La chirurgie semble être une des voies à valoriser au sein du CH, elle a des faiblesses mais il importe de s'adapter en réfléchissant à de nouvelles pistes. Il faut maintenir une attractivité pour de nouveaux chirurgiens.
Bien que ceci n'ait pas été dit, la réduction drastique des lits telle que prévue actuellement, semble devoir être revue.
J'ai dû malgré tout rectifier le nombre de lits annoncés qui ne correspond décidément pas à la réalité mais Sanesco ne peut faire qu'avec les chiffres qui lui ont été communiqués.

- notre déficit est impressionnant est ne permet aucune marge d'auto financement, dans l'état actuel des choses.
En terme clair, l'hôpital neuf n'est pas possible, pour l'instant.

- D'autres hôpitaux ont été dans des situations pires que la notre, ils ont su rebondir et repartir de l'avant en progressant et se développant. A travers un projet porteur, ils ont pu obtenir les aides indispensables non seulement à la survie mais au-delà, à leur renouveau.

- notre avenir est entre nos mains. Nous aurons à construire un projet collectif qui mutuelilse les moyens pour les optimiser.Nous avons à travailler, à construire ensemble. Notre avenir et simplement notre survie est à ce prix.


Personnellement j'y crois et je suis prêt à m'y engager à fond.

 
800px-Rays of light in St. John
(source : wikipedia)

 Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain)

Alchir

P.S. : à vous de décrypter le symbolisme de l'image  
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 00:25

J’ai reçu mes premières menaces : la diffamation.

 

Mon propos souvent provocateur, impertinent,  indispose certaines personnes.

La procédure de diffamation n’est-elle pas quelque part une tentative de censure.
On me reproche de me cacher derrière le pseudo 'Alchir'. Je le fais surtout pour qu'on ne puisse pas m'accuser d'un processus de ' racolage ' par ce biais.
Peu de gens ignorent ma véritable identité, hormis ceux qui arrivent ici par le biais des moteurs de recherche ou par hasard. 

On me reproche aussi dans la foulée, d'avoir alerté les autorités politiques et de provoquer une pétition pour infirmer le projet de réorganisation.
Mon combat est gratuit, car comme me disait quelqu'un

"pourquoi tu t'ecite, ça tiendra bien jusqu'à ta retraite"
La survie de la chirurgie  qui est ma vie, vaut bien qu'on se batte par tous les moyens.
Ce blog me permet une sorte de ' guerilla ' :

 

Que fais-je sinon m’insurger contre un projet qui est basé sur des fondements très discutables, qui me semble nuisible au devenir de l’hôpital, des patients et du bassin d'emploi, et qui va générer des surcoûts en terme de Sécurité Sociale.

 

Que fais-je, sinon poser des questions auxquelles personne n’a de réponse.

Bien sûr on me dira que le projet a été présenté en Conseil de Pôle.
Comment contester sur le coup, un projet dont on ne possède aucun élément et qui nous a été balancé brutalement. Certaines questions, je me souviens, ont été balayé d'un revers de main.

Le Conseil de Pôle est le cénacle idéal pour l’élaboration et la discussion d’un projet mais le pré requis est de disposer des données fiables notamment comptables que j’attends toujours.

Le projet a été présenté au CHSCT, mais en CME, nous l’attendons toujours.

Or il s’agit bien d’un problème qui touche le médical de près.

 

La question qui se pose maintenant est relative à une éventuelle action en diffamation.

    - D’abord, le principe du blog est d’être un forum.
Chaque article peut faire l’objet d’un commentaire de qui que ce soit, permettant à chacun de faire valoir son point de vue et de redresser le propos ou simplement d’exprimer sa vérité.

Lorsqu’on démontre que je me trompe ou que je me laisse emporter par ma verve et ma passion, je suis capable de présenter mes excuses et je l’ai déjà fait.

Pourquoi ceux qui se sentent visés, ne répondent pas.

Toute la communauté hospitalière de Chauny est avide de savoir, car elle est inquiète de son avenir.

Ma tribune est ouverte et je ne pratique pas la censure sauf si le propos  d'un commentaire venait effectivement à être calomnieux ou diffamatoire.

Je me targue d’être un démocrate libertaire (ce terme a été créé par un anarchiste, certains y verront peut-être matière à critiques).

 

   - Ensuite, cette allégation de diffamation n’est elle pas une manière d’introduire une censure, d’autant plus perfide qu’il s’agirait d’une auto censure.

J’agis de bonne foi, sur des éléments qui me semblent pertinents.

Des réactions que j’entends, j’ai souvent l’impression de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

Si l’on me prouve le contraire, je ferai amende honorable et les excuses publiques conséquentes, je m’y engage.
Mais il faut savoir aussi que je suis prêt à me défendre d'une action en diffamation.
Et réponse du berger à la bergère : les procédures abusives sont sanctionnées par le Code Civil


Un point m’interpelle :

j’avais évoqué (Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur) le fait de discuter avec notre Administration des points d’achoppement, pensant naïvement que le projet venait de plus haut.

 

La réaction me fait douter mais conscient qu’un combat commun serait plus profitable que de stériles divisions, je suis prêt et j’appelle de mes vœux, la possibilité de présenter à l’équipe de Direction, mon constat, mon cahier des doléances et les perspectives positives que je défends et qui, n’en déplaisent à certains, n’ont trouvé d’échos critiques que positives auprès de ceux à qui je les ai présentés.

 

Je suis à la disposition de tous pour tout ce qui touche à l’avenir prospère de notre Hôpital.

Tout le monde aspire je pense, à la promotion de l’institution.

Unis dans le même combat, nous serons plus forts, n‘est-il pas ?

Je vais m’en ouvrir à notre Directeur.

 

Alchir

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  • : Le blog de alhopital.over-blog.com
  • : Au départ, blog militant de réflexion, de critique et de provocation, de défense de la chirurgie d'abord, de l'hôpital, de l'avenir des patients. Mais surtout blog d'un chirurgien qui commente la " vrai vie ", telle qu'il la perçoit et qui le fait réagir
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