J’ai reçu mes premières menaces : la diffamation.
Mon propos souvent provocateur, impertinent, indispose certaines personnes.
La procédure de diffamation n’est-elle pas quelque part une tentative de censure.
On me reproche de me cacher derrière le pseudo 'Alchir'. Je le fais surtout pour qu'on ne puisse pas m'accuser d'un processus de ' racolage ' par ce biais.
Peu de gens ignorent ma véritable identité, hormis ceux qui arrivent ici par le biais des moteurs de recherche ou par hasard.
On me reproche aussi dans la foulée, d'avoir alerté les autorités politiques et de provoquer une pétition pour infirmer le projet de réorganisation.
Mon combat est gratuit, car comme me disait quelqu'un
"pourquoi tu t'ecite, ça tiendra bien jusqu'à ta retraite"
La survie de la chirurgie qui est ma vie, vaut bien qu'on se batte par tous les moyens.
Ce blog me permet une sorte de ' guerilla ' :
Que fais-je sinon m’insurger contre un projet qui est basé sur des fondements très discutables, qui me semble nuisible au devenir de l’hôpital, des patients et du bassin d'emploi, et qui va générer des surcoûts en terme de Sécurité Sociale.
Que fais-je, sinon poser des questions auxquelles personne n’a de réponse.
Bien sûr on me dira que le projet a été présenté en Conseil de Pôle.
Comment contester sur le coup, un projet dont on ne possède aucun élément et qui nous a été balancé brutalement. Certaines questions, je me souviens, ont été balayé d'un revers de main.
Le Conseil de Pôle est le cénacle idéal pour l’élaboration et la discussion d’un projet mais le pré requis est de disposer des données fiables notamment comptables que j’attends toujours.
Le projet a été présenté au CHSCT, mais en CME, nous l’attendons toujours.
Or il s’agit bien d’un problème qui touche le médical de près.
La question qui se pose maintenant est relative à une éventuelle action en diffamation.
- D’abord, le principe du blog est d’être un forum.
Chaque article peut faire l’objet d’un commentaire de qui que ce soit, permettant à chacun de faire valoir son point de vue et de redresser le propos ou simplement d’exprimer sa vérité.
Lorsqu’on démontre que je me trompe ou que je me laisse emporter par ma verve et ma passion, je suis capable de présenter mes excuses et je l’ai déjà fait.
Pourquoi ceux qui se sentent visés, ne répondent pas.
Toute la communauté hospitalière de Chauny est avide de savoir, car elle est inquiète de son avenir.
Ma tribune est ouverte et je ne pratique pas la censure sauf si le propos d'un commentaire venait effectivement à être calomnieux ou diffamatoire.
Je me targue d’être un démocrate libertaire (ce terme a été créé par un anarchiste, certains y verront peut-être matière à critiques).
- Ensuite, cette allégation de diffamation n’est elle pas une manière d’introduire une censure, d’autant plus perfide qu’il s’agirait d’une auto censure.
J’agis de bonne foi, sur des éléments qui me semblent pertinents.
Des réactions que j’entends, j’ai souvent l’impression de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Si l’on me prouve le contraire, je ferai amende honorable et les excuses publiques conséquentes, je m’y engage.
Mais il faut savoir aussi que je suis prêt à me défendre d'une action en diffamation.
Et réponse du berger à la bergère : les procédures abusives sont sanctionnées par le Code Civil
Un point m’interpelle :
j’avais évoqué (Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur) le fait de discuter avec notre Administration des points d’achoppement, pensant naïvement que le projet venait de plus haut.
La réaction me fait douter mais conscient qu’un combat commun serait plus profitable que de stériles divisions, je suis prêt et j’appelle de mes vœux, la possibilité de présenter à l’équipe de Direction, mon constat, mon cahier des doléances et les perspectives positives que je défends et qui, n’en déplaisent à certains, n’ont trouvé d’échos critiques que positives auprès de ceux à qui je les ai présentés.
Je suis à la disposition de tous pour tout ce qui touche à l’avenir prospère de notre Hôpital.
Tout le monde aspire je pense, à la promotion de l’institution.
Unis dans le même combat, nous serons plus forts, n‘est-il pas ?
Je vais m’en ouvrir à notre Directeur.
Alchir