« Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur »

Notre blog dérange.

J'ai croisé des cadres qui ne me saluent plus. 

J'espère que de ma part, il s'agit d'une déformation paranoïaque, dont le chirurgien est coutumier.
Enfin, c'est ce que disent les psy qui le sont autant que nous.

Ceci conforte la crainte qu'éprouvent certains à participer activement au blog. Ils le font par ma plume interposée.

Les soignants et autres collaborateurs sont toujours sous la menace de mutation possible.
Ils restent donc prudents.

Mon statut me laisse, je pense, relativement à l'abri.
Jusqu'à ce jour, je n'ai asséné que des vérités.
Je n'ai pas pratiqué la diffamation.
Donc,...
Enfin, si ma voiture explose vous saurez d'où ça vient.
Je ne me fais que des amis.

La question que je me pose maintenant est :

"n'est-il pas temps de rencontrer l'équipe de Direction, pour leur présenter une autre réflexion ?"

Car, enfin, mon but n'est pas de m'opposer de manière frontale à certains, mais bien de défendre notre outil à tous.
Nous sommes tous sur la même galère, même si certains feignent de l'ignorer.
Le droit à l'erreur existe pour tous.

Je pense intimement que notre administration se fourvoie dans ses analyses et sa gestion conséquente.
Concernant la communication et la participation, un des enjeux principaux de la nouvelle gouvernance, ils ne sont pas "maillot jaune".

Je me plante peut-être sur certains points, mais l'opacité de l'information y est pour beaucoup.

Si l'on m'explique vraiment, je pense avoir la capacité intellectuelle suffisante pour comprendre.
Mais je n'accepte pas les bobards. 
L'hôpital, en son temps, m'a financé la formation 'ESSEC Santé' sur la gestion hospitalière.
Malheureusement, j'en ai retenu quelques éléments qui m'aident à comprendre et à critiquer.
On n'en revient à la citation de Beaumarchais, dans le titre.

A tous les stades de la hiérarchie, on a l'impression que chacun se trouve coincé entre marteau et enclume, de la pression qui vient d'en haut.

Notre solidarité doit être un encouragement à une résistance globale de l'institution.
Tous unis.
On perd toujours les combats que l'on n'a pas livrés (cette citation n'est pas de moi, elle est de Sénèque, peut-être, de M. Dessalangre, sûrement..., je l'ai reprise à mon compte, elle me plait)

J'attends vos remarques, critiques et suggestions sur ce point.
La rubrique ' écrire un commentaire ' est là pour cela.
Je rappelle que j'ambitionne seulement d'être le porte parole d'un mal-être dans nos équipes.
Je ne souhaite pas n'être que l'expression de moi même.

Bon week-end et bon courage à ceux qui travaillent en ce moment.

Alchir