Rien de très nouveau dans les commentaires, je l’évoquais la semaine passée.

Il faut maintenant démontrer au Peuple de France que la vision nouvelle qui a été proposée, va vraiment être mise en place.

La 3^e manche de l’élection, après les présidentielle et les législatives, est certainement la plus dure :

Convaincre que le changement, c’est maintenant

Mais surtout, convaincre qu’il faut y adhérer

Sans mettre la France dans la rue,

Bien que certains syndicats s'y emploieront

Souvenons nous de Juppé en 1995

Je renvoie volontiers à mes propos de novembre 2013.

Alchir

Brève question que je me pose

Si Marine Le Pen est élue député

Quelle immunité parlementaire va-t-elle choisir

Pour échapper au système judiciaire ?

Je suis toujours surpris d’écouter la mauvaise foi des commentaires à chaud post-élection.

Socialistes et Républicains s’insurgent d’une majorité absolue de la République en marche.

En d’autres temps, cette majorité absolue ne les avait pas gênés lorsqu’ils l’avaient gagnée.

C'est une tendance assez généralisée de se plaindre et critiquer des privilèges dont on ne jouit plus

Mémoire, mémoire quand tu nous lâches….

NKM faisait pitié lorsqu’elle défendait son mandat probablement perdu en appelant à voter pour elle pour que persiste une voix indépendante dans l’hémicycle.

Ce n’est pas un programme, c’est un appel au secoours

L’argument s’appuie sur la discipline de vote qui s’imposera dans le nouveau parti qui soutient le Président.

Il voudrait nous faire croire que cette discipline n’existait pas dans l’UMP d’antan, ni chez les Socialistes, d’ailleurs.

Elle est jeune, elle avait pris des positions qui tranchaient chez les Républicains

Pourquoi n’a-t-elle pas pris le parti de la jeunesse et du renouveau ?

Le dilemne de l'audace et du confort

Le difficile choix du changement

« Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »

Avait dit Paul-Henri Spaak, homme politique belge aujourd'hui décédé, européen hyper convaincu, ministre socialiste devenu plutôt libéral en fin de carrière.

A méditer

Alchir

Décidément, me direz-vous, le train m’enrichit

Au sens figuré, s’entend, car pour le matériel, peut mieux faire.

Les voyages entretiennent la jeunesse,

Je me sens une âme de nourrisson.

Mais là n’est pas l’objet de mon délire

J’ai rencontré jeudi passé (journée faste), un citoyen canadien,

Charpentier retraité de son état

Il faisait une sorte de pèlerinage

Il a quitté son continent insulaire pour visiter les lieux des exploits guerriers

De son père et de son grand-pèret

Ouistreham et les plages du débarquement pour le premier,

La Somme, Ypres, Passendaele et autres lieux de boucherie humaine,

pour le grand père, blessé à moins de six semaines de l’Armistice

Ni l'un ni l'autre n’évoquaient jamais ces funestes moments

Qui marquent tellement une vie

Que l’on rechigne à en parler.

L’Horreur avec un très grand H

Louons l’Europe et la sagesse de ceux qui l’ont créée

Qui ont fait que nous, nos enfants et petits-enfants

Et j’espère, une descendance nombreuse,

N’auront à connaître la face obscure de l’homme dit civilisé

Alchir

Aujourd’hui, sur le train j’ai croisé un homme, anonyme, qui se disait âgé

L'esprit était là mais le corps ne suivait plus, se plaignait-il

Il se disait aussi, simple, ancien coiffeur et musicien d’accordéon

Il avait peur de m’importuner

Mais avait envie de parler.

Je l’ai écouté

Il m’a livré, entre autres, une phrase de son cru (je tiens à lui laisser cette paternité)

Elle m’a plu, pleine d’une sagesse élémentaire.

Je ne résiste pas à l’envie de vous la livrer.

Je privilégie la santé et le casse-croute

Pour ne pas avoir le moral en déroute

Homme plein de sagesse, et très en verve,

Il m’encore livré une phrase qu’il avait lu lors d’une cure à Dax,

Sur un mur, je crois, sans en connaître l’auteur

La lecture est à l'esprit

ce que l'exercice est au corps

Dommage que je n’aie pris un téléphone, un mail

Je lui aurais surement fait plaisir en lui apprenant 

l’auteur de cette citation : 

Joseph Addison, homme d’état, écrivain et poète anglais du 17^e.

Certes, je n’ai pas travaillé sur mes dossiers,

Mais je n’ai pas le sentiment d’avoir perdu mon temps

Alchir