La haute administration (il y a bien longtemps que je n'avais parlé d'eux) a créé pour la sécurité et l'efficience, le principe de la stérilisation centrale externalisée.
Un modèle de réussite.
J'en ai déjà parlé mais en ces temps de disette financière et l'ode à la qualité, je n'ai pu résister à la tentation d'enfoncer un clou rouillé.
Sécurité : elle s'attache surtout à la prévention de la Maladie de Creutzfeld Jacob dont je ne suis pas sûr que la transmission par le matériel ait été vraiment documenté à ce jour.
Pour le reste, je me réjouis du contrôle attentif et professionnel de mes panseuses sans lesquelles, je crains, il y aurait déjà des problèmes autrement plus courant.
Merci à elles.
On ne les remercient pas assez. Elles doivent déjà nous supporter ce qui frise parfois le sacerdoce.
L'efficience : rayons ce concept, il doit être inconnu, le service rendu est à la fois plus cher, plus lent et moins bon.
L'ARS est installée pour veiller à une meilleure utilisation des deniers de la SECU.
Un petit exemple : un cas difficile admis jeudi après midi, nécessitant un matériel très spécifique qu'il faut commander, sera opéré avec un peu de chance mardi, plus sûrement mercredi.
Le traitement provisoire instauré, la patiente rentre à domicile et reviendra mardi soir.
Coût : 2 hospitalisations
Objection : pourquoi ne pas transférer
Recevable mais, je ne suis pas sûr que ce matériel très couteux soit en stock partout. Le coût, plus lourd : 2 hospitalisations plus les transports. Je ne parle pas du confort du malade dont les visites seront plus rares, mais actuellement hormis le fait qu'il représente un RUM, a-t-il un autre intérêt ?
Nouvelles objection : pourquoi ne pas la garder hospitalisée en attendant
Objection à peine recevable : avec la rationalisation (joi terme, n'est ce pas) notre quota de lits fait que si on ne met pas les patients dehors, on ne peut plus soigner les autres.
On va instaurer comme dans les Grandes Surfaces, des tickets pour être sûr d'être servi.
Ah décidément le progrès fait rage, nous vivons une époque moderne
Alchir