L'erreur est humaine dit-on.
Je pense plutôt qu'elle est universelle.
Hier je n'ai rien écrit, car tenir un blog prend du temps.
Ce temps, il faut le prendre sur autre chose, le travail, les loisirs, la famille, le sommeil.
Il faut aussi avoir l'impression de se renouveler. Pérorer constamment sur les erreurs de l'Administration qui finalement, n'essaie que d'appliquer les directives venues d'en haut, est lassant. Il est facile de jouer son petit "Canard déchainé". Il faut aussi proposer d'autres choses en face.
Bien sûr, j'ai des idées mais ce faisant, je donnerai rapidement l'impression d'un être suffisant. Le métier de la chirurgie m'a surtout appris la vertu de l'humilité.
Souvent la vie est contradictoire, tiraillé entre l'envie de réformer et l'interrogation "de quel droit ?"
Alors je profite du blog qui permet de distiller des idées , des critiques, des suggestions.
Cela ne sert à rien, me dit-on.
L'océan n'est-il pas fait des gouttes de pluie ?
Je ne suis qu'une goutte de cette pluie, parfois plus grosse, plus tempêtueuse, insolente et injuste parfois.
Je suis ce que je suis, l'âge ne m'améliorera pas, je crains. Je me supporte donc, à vous d'en faire autant.
Je continuerai donc de critiquer l'administration, d'écrire qu'elle se trompe, "perseverare diabolicum" (la traduction ne devrait pas être trop difficile, je pense).
Qu'on ne me dise pas pas que les choses viennent d'en haut.
Je vous répondrait en citant de Gaulle (encore lui, et oui ! n'ai je pas avouer quelque part être un gaulliste, terme encore à définir peut-être ?) :
"on est, ce que l'on choisit d'être"
L'application des directives hiérarchiques, sans réflexion ni critique, peut conduire aux pires dérives. Et si en plus, par nature, on est zélé, je vous laisse imaginer mais "L'Enfer n'est-il pas pavé de bonnes intentions" ?
Vous voyez, il y a encore du grain à moudre, rien qu'avec la Santé, l'hôpital et l'administration, la connerie, etc...
Je vais juste moudre plus lentement, bien qu'il y ait tant de chose à dire et à écrire.
J'essaierai pour ma part, de m'inspirer du titre de ce jour et si je persévère, écrivez moi : on se voit comme on espère être, les autres vous voient comme vous êtes vraiment. Et ils n'ont pas la même indulgence...
Alchir
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