En préambule, je dois présenter mes excuses aux patients et malades de la manière dont je les traite.
Ils comprendront aisément, j’espère, la motivation de mon propos qui va dans le sens de leur intérêt
Dans une précédente chronique, j’évoquais l’hôpital, ses problèmes et sa réforme.
Je déplorais l’influence délétère de l’Administration omnisciente (elle le croit) et omnipotente (c’est une réalité)
Incontestablement, les cadres dirigeants ont tous été formés sur le même moule, celui qui prévaut dans les écoles de commerce.
Un postulat fondamental énonce que
La principale charge budgétaire d’une entreprise
C’est la masse salariale
C’est sur ce poste qu’il faut faire porter l’effort d’efficience
Incontestable
Donc :
Il faut faire en sorte que
la machine qui transforme la matière première
soit utilisée de la manière la plus efficiente possible
par le moins de gens possible
C’est clair
Transposons cela au niveau des Institutions de soins
La matière première qui est transformée, c’est quoi ?
Le patient, le malade
L’outil, la machine qui transforme la matière première et qu’il faut préserver, entretenir et conserver ?
Les soignants
(infirmières, aides soignants, médecins, etc)
Les gens qui contrôlent la machine et prétendent la faire fonctionner et
qu’il faut rationnaliser ?
L’administration !!
(aïe ! que n’ai-je écrit là ?)
Que voit-on pour l’instant ?
Vahiné, c’est gonflé
L’administration se multiplie comme les petits pains de la Bible
Amen
Ite, missa est
(la messe est dite)
Alchir
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