Démocratie et administration

D'aucun pourrait croire que je me focalise sur la seule haute administration de l'hôpital.

Ils font erreur.

Le problème dépasse largement le cadre local chaunois.

Il ne s'y reproduit en modèle réduit que ce qui se passe à plus grande échelle, ailleurs.

Ce n'est que l'expression d'un mal généralisé, une sorte de gangrène qui progresse et touche tous les rouages de la société, bien au-delà de la France, d'ailleurs.

Dans un supplément de la Revue belge "Le Vif - L'Express", on pouvait lire à propos des Communautés Européennes, un article "De la puissance des fonctionnaires" qui mettait en exergue

"Difficile de devoir en tant que Président du Conseil, poste temporaire par essence même, analyser des centaines de dossiers dans les moindres détails. Une très grande partie des décisions européennes sont donc le fruit du travail de fonctionnaires qui n'ont pas été élus."

Et le journaliste de poser la question 

" qui possède réellement le pouvoir, aujourd'hui, au sein de l'Union ? "

Cette question je la pose concernant tous les processus décisionnels.

Les politiciens devenus ministres arrivent avec leurs idées mais si vous observez bien, il n'appliquent que très imparfaitement, si tant est qu'ils y arrivent, le programme sur lequel ils avaient été élus.

Ils arrivent avec leurs idées et repartent avec celle de l'Administration en place.

Dans le domaine médical, nous vivons un processus qui a débuté sous Simone Weill et qui continue ne virietur quelque que soit le gouvernement en place, il y a juste la vitesse qui change.

Notre cher Roselyne a mis le turbo. Elle veut marquer son passage.

Je crains qu'elle ne le marque par un taux de désaffection 'médical et soignant', record.

Mais tout ceci revient à un leitmotiev que je veux dénoncer.

L'administration détient et distribue l'information, elle tient les leviers du pouvoir décisionnel et les leviers financiers.

Ils sont maîtres du pouvoir.

Nous ne sommes plus en démocratie mais bien en Administrato cratie.

 Big brother en marche...

Monsieur le Président, vous nous aviez promis moins d'administration.

Face le ciel et surtout votre capacité, que vous arriviez à réaliser la moitié de votre objectif, au moins

Alchir