Fermeture de lits hospitaliers, cet été. Danger !

Début du mois de juillet, l'agence APM avaist distribué le communiqué de presse que je vous livre ci-dessous.

Période estivale: plus de lits hospitaliers ouverts en 2010 qu'en 2009, assure Roselyne Bachelot

PARIS, 1er juillet 2010 (APM) - Davantage de lits hospitaliers resteront ouverts cet été par rapport à l'été 2009 en métropole, a assuré jeudi matin Roselyne Bachelot, lors d'un point presse sur la disponibilité des lits et la permanence des soins pendant la période estivale.

Selon les résultats de l'enquête réalisée auprès des établissements métropolitains, en moyenne "95% des lits seront ouverts en juillet, 90% en août et 97% des capacités d'accueil seront opérationnelles en septembre", a indiqué la ministre lors de son intervention dont APM a eu copie.

"C'est la preuve que les établissements se mobilisent régulièrement pour assurer la permanence et la continuité de soins", a-t-elle souligné.

Roselyne Bachelot qui a rencontré les directeurs généraux des agences régionales de santé (ARS) jeudi matin pour "leur rappeler leurs obligations" au cours de la période estivale, a indiqué que les ARS étaient "en première ligne" pour assurer la veille.

Cette veille correspond au premier des trois niveaux du Plan national canicule.

Il est activé depuis le 1er juin, rappelle-t-on (cf dépêche APM SNNF1001).

Quelle est la réalité de la situation ?

Chez nous en tout cas, pour le mois d'août, les fermetures de lits dépassent largement les quota indiqués  par Mme Bachelot :

un étage de médecine                  32 lits

un étage de pneumologie              25 lits

un étage de cardiologie   14 lits

chirugie ambulatoire                       8 lits

Ceci ne tient pas compte de la réduction définitive de la chirurgie à 25 lits

D'autres hôpitaux que nous se plaignent aussi....

Avec notre Ministre, je ne suis jamais sûr que nous lisions les mêmes statistiques. Sans doute, vivons nous sur des planètes différentes.

Une chose est sure, la charge de travail s'en trouve fortement alourdie, les soignants sont éreintés, à la limite de la rupture.

Notre éthique est telle que l'on se débrouille pour que ça marche. 

Après coup, l'administration se pavanera en montrant que tout fonctionne pour le mieux.

A force de tirer sur la ficelle, elle finira un jour par se rompre et l'on inventera un nouveau principe de précaution coûteux pour pallier au péril d'une catastrophe pourtant annoncée.

Fasse le ciel que je me trompe....

Alchir