La mort, la souffrance, l'angoisse de mort et de souffrance
Je lisais un article * sur la relation entre les infirmières et les patients en phase terminale de cancer, confrontées avec le désir de mort.
Au Canada, le suicide médicalement assisté est légal
mais en outre, c'est le seul pays où les infirmières sont habilitées à pratiquer l'acte.
La communication avec le patient, l'écoute et l'empathie sont des éléments importants qui ressortent de l'étude.
Un point d'achoppement repose sur le manque de temps que les soignants peuvent y consacrer, lié aux nécessités de service, à la charge de travail
Bien sûr, chez le patient, il existe une angoisse de fin de vie mais c'est surtout le manque d'écoute, et le fait de ne pas savoir, ne pas comprendre qui sont pesants
Ce manque d'écoute, ne pas être compris, ne pas comprendre sont des éléments prégnants
que je retrouve chez mes victimes lors des expertises en dommage corporel.
La communication sans empathie ou plus simplement,
l'absence de communication est très mal vécue, source d'une souffrance aggravée.
A un point tel que nombre de victimes,
au sortir d'une expertise où elles étaient mal accompagnées,
expriment un sentiment terrible :
" je ne savais plus si j'étais
victime ou coupable"
L'humanisme, l'écoute, l'empathie
sont des attitudes
dont, jamais, on ne devrait se départir
devant un être en souffrance.
Alchir
*S’engager auprès des patients qui veulent mourir : interprétation, présence et contrainte
par David Kenneth Wright et coll., Vol 27, 1, 2017 • CanadIan onCology nursIng Journal reVue CanadIenne de soIns InfIrmIers en onCologIe