Hier, je me suis risqué à une parodie
Une caricature de ce qui peut se passer en hospitalisation ambulatoire.
Caricature certes, mais chaque péripétie se retrouve bien dans la vraie réalité.
Sur le geste, on en arrive à faire des choses invraisemblables comme des prothèses de hanche :
Comment peut-on imaginer un retour dans des conditions raisonnables.
A moins de vivre dans le grand luxe, avec servantes, majordome, cuisinière, infirmière privée, la gestion de la mobilisation avec le risque de luxation, la gestion de la douleur, le premier lever deviennent des espèces de safari façon Kad Merad.
Mais pour quel motif cède-t-on à cette tentation ?
Je ne peux pas répondre entièrement à cette question car trop de facteurs individuels interviennent dans ce choix.
J’en vois toutefois quelques-unes
D’abord, il y a la pression administrative :
Le recours à la chirurgie ambulatoire réduit drastiquement les temps d’hospitalisation donc à activité opératoire équivalente, on peut réduire les lits et surtout le nombre des soignants car la masse salariale est le poste le plus important dans les entreprises.
Au niveau des institutions de soins, je pense avoir déjà critiqué cette approche comptable.
J’y reviendrai surement prochainement
La réduction des lits impose au chirurgien d’y recourir s’il veut maintenir son niveau d’activité, d’autant plus s’il a une activité libérale :
« Tu bosses pas, tu bouffes pas »
Je crains aussi parfois, une forme de publicité :
Les gens en général, préfère être chez eux qu’à l’hôpital.
Ce type d’hospitalisation peut apparaître comme un leurre attractif.
L’information et la manière dont elle peut être délivrée est un objet de débat
Il paraitrait que cela fait faire des économies à la SECU.
Voilà un débat que je ne tarderai pas à ouvrir tant il me semble fallacieux.
J’apporterai mes arguments. J’apprécierai la contradiction, seule source de progrès
Initialement, le mode ambulatoire faisait l’objet d’un encadrement assez strict qui en faisait une pratique assez sûre, avec un contentieux très restreint et probablement étranger au mode ambulatoire lui-même mais comme je l’ai déjà souligné, le balancier de l’histoire ne reste jamais bloqué sur le mode optimal et finit toujours par basculer vers le mode excessif.La dérive médico-légale n'est pas loin, je crains
Alchir
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