Le balancier de l'histoire

Très souvent l'analyse de l'histoire montre des oscillations constantes entre deux excès.

Ainsi, dans l'histoire récente, le Communisme a été une réaction, une révolte du prolétariat contre les excès et l'exploitation sauvage des travailleurs.
Les excès de ce système avec le goulag, les khmers rouges, la Révolution culturelle, etc..., ne sont plus à souligner

Il y a eu une phase heureuse, en tous cas chez nous, avec les Trente Glorieuses. L'imprévoyance politique a fait que, négligeant la gestion en "bon père de famille", on a semé à tout vent, plus cigale que fourmi, dilapidant le capital que l'on aurait pu sauvegarder pour des jours moins fastes.

Les politiques de tout bord se sont servis de cette manne pour satisfaire souvent à des préoccupations électoralistes personnelles

Maintenant, l'ultra-libéralisme, la mal nommée qui n'a rien en commun avec le libéralisme, selon moi, risque de recréer les conditions d'un extrémisme que l'élection de M. Macron nous a permis d'éviter, pour un temps je l'espère.

Peut-on en appeler à la sagesse des gouvernants pour que, négligeant des réactions ponctuelles du moment, d’une crise, on se décide enfin à prendre des décisions raisonnables, avec une vision d'avenir en lieu et place de gesticulations qui me font plus penser à des messages publicitaires, des slogans, des professions de foi, comme en témoignent les noms de certains ministères, plutôt qu'à des réalités de la vraie vie.

On pourrait peut-être enfin éviter les oscillations insupportables du métronome de l'histoire entre les excès des extrêmes

Alchir